En lisant ce soir un billet sur le blog de Philippe Aigrain, je n'ai pu m'empêcher de penser au dernier que j'ai moi-même écrit, dans lequel je reprochais à Frédéric Lordon sa pusillanimité à pousser sa réflexion jusqu'au bout et réclamer explicitement une sortie du capitalisme démocratique.
Il me semble en effet qu'à la question initiale posée par le billet de Philippe Aigrain – soit la recherche d'une explication à l'absence d'insurrection face aux manifestations désastreuses de la politique gouvernementale actuelle – il est un peu rapide d'écarter d'un revers de la main la « force des institutions ».