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Poésies

Fil des billets

La forme poétique a cela de merveilleux qu'elle emporte directement au but sans qu'on ait la conscience même d'y aller.

Révolution dolphine

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Hyper sonnet du trou du cul

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Passion triste

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Ce qui vous hurle à la figure
Jaillie du poing vif d’un boxeur
À peine franchie l'embrasure
C’est cette irrespirable odeur

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L'été 2016 - hiver 2018

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Je reviens de dans dix mille ans
De là où vivent les poètes
Lorsqu'ils s'affranchissent du temps
Pour embrasser la vie complète

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Je suis de ceux

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Je suis de ceux pour qui le mot « révolution »
A ces accents mêlés de cheveux en chignon
Aigus dans la douleur aussi brefs qu'étincelles
Graves dans la langueur du Vrai qui se révèle

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Exercice d'adhomination vaguement poétique en forme de défouloir

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Le 8 mars 2015, excédé qu'à peine réveillé, je sois contraint d'entendre à la radio la voix de Jeune Fille de Jean Quatremer, ânonner ses sempiternelles réflexions de comptoir à la gloire du microcosme des institutions de l'Union bruxelloises – dans lesquelles on peut le voir frétiller depuis une dizaine d'années, la gueule béate d'extase d'être autorisé à tremper sa queue dans ces eaux bénites du pouvoir –, j'ai commencé à spontanément gazouiller, un mois durant avec une irrégulière quotidienneté, une série de vers qui, un an plus tard, semblent suffisamment empreints d'un certain esprit carnavalesque, pour que je les étale ici. Que chacune ou chacun puisse y trouver ce qu'elle ou ce qu'il y cherche…

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Arrêt Cardiaque Après Bataille

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Acrostiché soudain près d'un commissariat
Calfeutré dans la peur tu vois enfin l'État
Armé d'illusions sur sa toute puissance
Brandir une allumette et mourir en silence

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Interlude de la solitude

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Prenant beaucoup de temps pour rédiger les prochains billets autour du livre d'Éric Hazan et Kamo, Premières mesures révolutionnaires, qui aborderont les questions – si fondamentales qu'elles demandent une étude sérieuse retardant la publication de ces billets – liées au travail et à l'économie, j’interromps momentanément cette série de billets, pour partager un texte et une musique de Léo Ferré : La solitude.

Il y a dans cette chanson tout à la fois une beauté artistique indéniable, une poésie dont les mots ont cette acuité magnifique qui vient directement frapper les sensibilités, une puissance politique évidemment porteuse d'insurrection et cette aisance à démonter les lieux communs – en l'occurrence que la solitude ne pourrait engendrer que la compassion envers celui qui l'éprouve en raison de la croyance pathologique que la solitude serait indiscutablement à plaindre, ou qu'elle irait à l'exact opposé du concept de fraternité dont le caractère éminemment subversif en fait, selon moi, un élément indispensable de l'insurrection.

Je me garderais bien de tout commentaire ou analyse de cette œuvre dont la puissance ne pourrait être mieux appréhendée qu'en se laissant pénétrer par sa forme brute. Lisez et écoutez plutôt cette interprétation d'Hubert-Félix Thiéfaine magnifiant cette chanson exceptionnelle…

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Sang vert

dans la catégorie Poésies

Debout ! Il faut toujours te tenir bien debout
Si ton poing est serré alors sers-toi du poing
Décroche les lunes le soleil est au bout
Raccroche ton portable il ne te sert à rien

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Édellitération

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Il existe parfois un souffle qui jaillit
D'un écrin si petit qu'on croit en l'innocence
On caresse sans fin le velours attendri
Et l'on est foudroyé de son aimance immense

Je me suis allongé dans son regard aimant
Et vu l'éternité d'un éphémère enfant