Suite à des discussions avec des collègues sur les raisons et la manière dont nous pourrions nous opposer au projet de loi sur la retraite universelle, je me suis attelé à un exercice que je voulais absolument éviter – j’expliquerai en détail pourquoi – : l’analyse des projets de textes législatifs rendus publics vendredi 10 janvier.
Je vais tenter de vous restituer ce que je tire de cette analyse. Désolé, ça risque d’être long, très long ! Mais dans ce contexte de grèves, le temps semble tellement distordu qu’on peut bien s’autoriser à en prendre autant que nécessaire pour comprendre vraiment les tenants et aboutissants qui peuvent justement fonder cette distorsion.
Il s’agit en effet de répondre à la question des raisons qui peuvent pousser à s’opposer à ce projet sur la retraite universelle. Au-delà des positions exprimées par les opposants, des déclarations du gouvernement, des discussions de comptoir des commentateurs médiatiques et des éclairs de lucidité entendus au comptoir, ce projet constitue-t-il bien une régression en terme de qualité de vie ? Pour quelques malchanceux seulement ? Ou pour toute la population française, y compris et surtout pour les générations à venir ? Et si oui, comment cela se traduit-il ?