août042013
Robespierre et la propriété
dans la catégorie Ressources
M'étant attaqué à la propriété en concluant qu'en aucun cas une insurrection se proposant d'inverser l'ordre social voltairien – sacralisant les rapports de domination des possédants – ne peut esquiver une négation totale du caractère sacré du droit de propriété. Ayant exposé en quelques citations la philosophie de Jean-Jacques Rousseau sur la propriété. Je souhaiterais dans ce billet partager un discours de Maximilien Robespierre devant la Convention, dans lequel celui-ci livrait sa conception d'une propriété qu'on ne peut nullement dériver du droit naturel, car elle est une institution sociale et relève de ce fait de la loi qui la définira.
Robespierre nous donne ici un exemple d'action politique possible en vue de la désacralisation de la propriété lorsqu'il répond au projet de Constitution élaborée par Condorcet en définissant juridiquement les articles qu'il souhaite voir figurer dans la Déclaration des droits de l'Homme.
Ce discours, prononcé devant la Convention le 24 avril 1793 (Quintidi, 5 Floréal an I), provient des Oeuvres de Maximilien Robespierre, Robespierre, M. et Société des études robespierristes, École pratique des hautes études (France), 1793, Éd E. Leroux.
Plutôt que de le livrer brut sur ce blog, j'en offre une version annotée, à l'aide du logiciel co-ment que je développe dans le cadre de mon activité professionnelle. J'y ai ajouté les commentaires de la Société des études robespierristes, ainsi que mes propres annotations. Pour les lire, il suffit de cliquer sur un passage surligné en jaune ou d'utiliser les boutons permettant de naviguer dans les discussions, et l'annotation apparaîtra dans la marge.
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